dimanche 27 novembre 2011

Encore des ratés pour l’attaque à cinq

Sidney Crosby a peut-être été limité à une mention d'aide, samedi au Centre Bell, à son premier affrontement à l'étranger depuis son retour au jeu. Mais ça ne veut pas dire qu'il a disputé un mauvais match. Au contraire. Le capitaine des Penguins a été mêlé à la plupart des attaques dangereuses des visiteurs. Il a été le quatrième joueur impliqué sur un but des siens, celui de Pascal Dupuis qui réduisait l'avance du Canadien à 3-2 en fin de deuxième période. Il a aussi été celui qui a effectué le relais du coin de la patinoire à Chris Kunitz, lors du but refusé à ce dernier en fin de deuxième.

Signe de la confiance que lui voue son entraîneur Dan Bylsma, Crosby a passé 20:55 de jeu sur la patinoire, son match le plus occupé depuis son retour, même s'il en était à son quatrième match de la semaine. Il a décoché trois tirs au but et présenté un différentiel de plus-2. « Il a été dynamique, il a remporté des batailles, l'a vanté Bylsma après le victoire de 4-3 en prolongation aux dépens du Tricolore. Qu'il inscrive des points ou non, il a disputé du hockey pas mal incroyable à voir. »

Crosby a reconnu qu'il savoure plus que jamais le plaisir de jouer au hockey après avoir été à l'écart du jeu pendant près d'un an à cause de sa commotion cérébrale. « J'ai été absent pour une période beaucoup plus longue que n'importe qui devrait connaître. Ce sont des choses qui arrivent, qui font partie du hockey. Parfois il faut passer au travers ça, mais ça te permet ensuite de l'apprécier encore plus, a-t-il dit. J'ai toujours apprécié jouer au hockey, mais ça m'a clairement manqué et je suis heureux d'être de retour et d'être au milieu de l'action. »

Crosby a passé de 15 à 20 minutes sur la patinoire à chacune de ses rencontres cette semaine. Il s'attend à ce que l'adrénaline fasse bientôt place à la même fatigue qui affecte ses coéquipiers et les autres joueurs de la LNH. « Au début tu es content d'être de retour, puis l'aspect compétitif prend le dessus et tu te préoccupes de ce que tu as à faire, a expliqué Crosby. Puis les choses deviennent plus difficiles, les équipes s'ajustent. Mais je crois que c'est là le plaisir de jouer, ce défi-là. Un défi que tu as toujours hâte d'essayer de relever.