Hal Gill avait probablement offert la citation la plus prophétique dans les heures précédant la deuxième rencontre de la série entre le Canadien et les Bruins de Boston. "Nous aussi, nous sommes capables d’être agressifs. Il suffit de voir quelle équipe saura imposer son style à l’autre", avait laissé savoir le grand défenseur.
Critiqués pour la parcimonie avec laquelle ils avaient distribué les coups d’épaules lors du premier match de la série, les Bruins ont bel et bien démontré une volonté accrue à mettre l’accent sur le jeu robuste, samedi soir. De la galerie de presse, Zdeno Chara, incapable d’endosser l’uniforme en raison des symptômes de la déshydratation qui l’affligeaient depuis la veille, a probablement apprécié l’effort. Mais l’esprit de corps du Canadien s’est montré plus fort que toutes les tentatives de déconcentration et les poussées de testostérones incontrôlées de ses rivaux.Le Canadien retourne à Montréal avec une avance de deux matchs à zéro dans sa série quart-de-finale de l’Association Est. Envers et contre tous, il a signé samedi une victoire de 3-1, une deuxième en 48 heures dans l’hostile domicile des Bruins.
"Plus tu avances en séries, plus ça devient difficile, a prévenu Jacques Martin après la rencontre. Nous devons continuer de nous améliorer, parce que les Bruins seront encore meilleurs dans les prochains matchs."Il s’agit de la 27e fois de leur histoire que les Bruins font face à un pareil déficit dans une série 4-de-7. Ils ne sont encore jamais parvenus à remonter la pente."C’est assez simple", a répondu Tim Thomas, la mine très basse, lorsqu’on lui a demandé ce que les Bruins devaient faire pour revenir de l’arrière dans la série. "Il faut gagner quatre des cinq prochains matchs.""Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas le temps de se mettre à terre. Il faut se regrouper, se relever et croire en nous", a soulevé Patrice Bergeron, à peine plus loquace."Il faut trouver une façon, a dit Mark Recchi, lui aussi à court de mots. Il reste beaucoup de hockey à jouer et nous croyons en nous dans ce vestiaire."
"Plus tu avances en séries, plus ça devient difficile, a prévenu Jacques Martin après la rencontre. Nous devons continuer de nous améliorer, parce que les Bruins seront encore meilleurs dans les prochains matchs."Il s’agit de la 27e fois de leur histoire que les Bruins font face à un pareil déficit dans une série 4-de-7. Ils ne sont encore jamais parvenus à remonter la pente."C’est assez simple", a répondu Tim Thomas, la mine très basse, lorsqu’on lui a demandé ce que les Bruins devaient faire pour revenir de l’arrière dans la série. "Il faut gagner quatre des cinq prochains matchs.""Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas le temps de se mettre à terre. Il faut se regrouper, se relever et croire en nous", a soulevé Patrice Bergeron, à peine plus loquace."Il faut trouver une façon, a dit Mark Recchi, lui aussi à court de mots. Il reste beaucoup de hockey à jouer et nous croyons en nous dans ce vestiaire."