dimanche 17 avril 2011

Les Bruins cachent très bien leur jeu

Moins de 24 heures après leur deuxième défaite contre le Canadien, les Bruins tentaient de trouver la solution à l’énigme posée par leur adversaire, mais ils ont évité de donner toutes les réponses sur leur côté de l’équation.C’est connu, en séries les entraîneurs, les joueurs et les organisations sont nettement plus cachotiers par rapport aux informations les concernant et c’est de bonne guerre. Claude Julien n’échappe pas à cette approche et il a été très discret sur l’état de santé de Zdeno Chara.

«Nous n’avons rien de nouveau à dévoiler sur Zdeno outre qu’il voyagera avec nous vers Montréal. Je vais emprunter une page du discours de Peter Laviolette (entraîneur des Flyers), je ne discute pas des blessures, de la composition de ma formation ou des gardiens», a spécifié Julien. S’il est impossible de savoir si Tim Thomas devra céder sa place à Tuukka Rask pour la troisième rencontre à Montréal, le pilote des Bruins a partagé son point de vue sur ses insatisfactions.

«Ma seule déception c’est que nous n’avons pas joué à la hauteur de notre talent. Ce n’est pas caractéristique de notre équipe de commettre de telles erreurs», a-t-il reproché. Blanchi en deux matchs, Milan Lucic a aussi joué la carte de la franchise à ce sujet.«On dirait qu’on joue avec de la frustration. On fait des erreurs inhabituelles et ils en profitent. On se bat avec la rondelle et on se tire dans le pied. Voilà ce qui est frustrant», a commenté l’ailier de six pieds trois pouces et 228 livres.

Depuis la première mise au jeu, les Bruins semblent parfois tendus sur la patinoire et les bévues dont parlent Julien et Lucic ont fait la différence. En tant qu’entraîneur, Julien ne craint pas de demander à ses joueurs une plus grande précaution.

«Il faut dire aux joueurs d’être encore plus prudents. Nous avons commis des erreurs faciles à éviter et ce n’est pas trop en demander aux joueurs d’insister là-dessus», a confirmé le vis-à-vis de Jacques Martin.Le niveau d’intensité relié aux éliminatoires impose beaucoup de pression sur les joueurs ce qui explique pourquoi les Bruins ont annulé leur entraînement dimanche.«Aujourd’hui, c’est une journée pour s’aérer l’esprit puisque les séries sont très exigeantes. Ensuite, il faudra simplement aborder la troisième partie avec un grand désir de vaincre et ça commence par un bon départ», a résumé l’attaquant Rich Peverley qui découvrira l’ambiance du Centre Bell en séries pour une première fois.