vendredi 30 décembre 2011

Sans Markov, le Canadien s'est enlisé

Porteuse d'espoir au début, l'année 2011 a viré au cauchemar pour le Canadien, à compter d'octobre. Vivement 2012, même si ce qu'on voit sur le radar est annonciateur de plus fortes turbulences. Vous savez que l'année a été toute sauf glorieuse quand deux de vos joueurs ayant le plus fait parler d'eux — Andrei Markov pour son genou et Scott Gomez pour son salaire — n'ont pas disputé un seul match, dans le premier cas, et n'ont obtenu que deux buts, dans l'autre.

L'absence de Markov, plus que l'inertie de Gomez, a provoqué une cascade d'événements qui a fait s'enliser le Tricolore. Qui sait où l'équipe serait au classement si le défenseur russe avait pu amorcer la saison en santé? ou même s'il était revenu tôt dans la saison. Chez lui, Jacques Martin se pose sans doute la question. Le directeur général Pierre Gauthier a misé gros en choisissant Markov plutôt que James Wisniewski (ou un autre). Le « Wiz » s'était avéré une bonne solution de rechange pour le jeu de puissance, après avoir été obtenu des Islanders de New York.

Markov, lui, avait été limité à 52 matchs au cours des deux saisons précédentes et il récupérait d'une deuxième opération au genou droit. La décision de Gauthier de lui consentir un lucratif contrat de 17,25 millions de dollars US pour trois ans est venue le hanter plusieurs fois. Et pourrait, au final, lui coûter son poste. Le mois de décembre a été particulièrement mouvementé pour le successeur de Bob Gainey. Les trois derniers mois du CH ont été une tragi-comédie, un fiasco de relations publiques.